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Miji Yoon, née en 1989 à Séoul (Corée du sud), vit et travaille à Paris.

    L’artiste a fondé un lieu contemplatif empli de lumière, ramenant ses photographies prises pendant ses voyages à Porto en 2015 et en Arménie en 2019. La caverne de l’artiste tisse des liens entre l’art, l’architecture et la nature, par le biais de photographies de surfaces de roches.

     Les photographies prises de multiples endroits deviennent homogènes en surface. Dans son œuvre, le temps de strates n’a pas non plus de sens. Pourtant, le geste et le contact de l’artiste évoque un écoulement laminaire. Chaque morceau communique son apparence pour créer une structure plastique. Ce lien avec le strié exprime un espace imaginaire. Son extension est potentielle, indéfinie et sans direction. Dans cette caverne, nous pouvons découvrir que la pesanteur seule comme la lumière attire notre corps.

     « Je perçois l’installation in-situ comme un processus de photographie. Tout ce qu’on voit est une accumulation de traces ; je suis les traces en les ramassant, car la trace n’est pas qu’une trace ; c’est une histoire cachée, une potentialité à relire et qui a sa propre identité. La beauté n’est pas ailleurs. Je voudrais rendre la sensibilité aux spectateurs de ce que j’observe. »